Communiqué: Demokratiebewegung in Belarus

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Die EU muss sich hinter die friedliche Demokratiebewegung in Belarus stellen und die politischen Verantwortlichen mit harten Sanktionen belegen

Belarus, das als letzte Diktatur Europas gilt, erlebt infolge der gefälschten Präsidentschaftswahlen die größten Proteste seiner Geschichte. In den großen Städten, aber auch in den ländlichen Regionen gehen die Menschen auf die Straße, um für Freiheit und Demokratie einzutreten. Das Regime antwortet mit brutaler Repression gegen die friedlichen Proteste. So gehen die Sicherheitskräfte mit Tränengas Gummigeschossen, Blendgranaten und Schusswaffen gegen die Demonstrierenden vor und massenhaft wurden Menschen unrechtmäßig festgenommen, darunter auch Journalist*innen. Das Internet wird immer wieder zeitweise gesperrt um die Vernetzung der Demonstrierenden zu unterbinden. Als Reaktion auf die brutale Polizeigewalt haben hunderte Frauen Menschenketten gebildet und Fabrikarbeiter legten die Arbeit nieder.

déi jonk gréng verurteilen die brutale Gewalt der belarussischen Sicherheitskräfte und solidarisieren sich mit der Protestbewegung. Unsere Sprecher*innen Joël Back und Jessie Thill appellieren an die EU-Außenminister*innen: ,,Wir fordern die EU-Außenminister*innen auf, die gefälschten Wahlergebnisse nicht anzuerkennen und sich bei ihrem morgigen Treffen auf harte Sanktionen gegen die politischen Verantwortlichen in Belarus, die für die Wahlfälschungen, die Gewalt der Sicherheitskräfte und die Massenfestnahmen verantwortlich sind, zu einigen. Diese müssen bis zur Abhaltung demokratischer Reformen sowie freier und fairer Wahlen beibehalten werden. Die EU muss den oppositionellen Kräften in Belarus bei ihrem Einsatz für Freiheit und Demokratie zur Seite stehen und politisch Verfolgten Asyl anbieten. In diesem Kontext ist das Vorgehen Litauens zu loben, das der Oppositionsführerin Swetlana Tichanowskaja, die das Land auf Druck der belarussischen Behörden verlassen musste, Asyl gewährte.‘‘

 

L’UE doit s’allier avec le mouvement démocratique pacifique en Biélorussie et     sanctionner sévèrement les responsables politiques

La Biélorussie, qui a la réputation comme la dernière dictature en Europe, vit en conséquence des élections présidentielles falsifiées des démonstrations d’envergure historique. Dans les grandes villes mais aussi dans les régions rurales, les gens sortent dans la rue et luttent pour la liberté et la démocratie. Le régime réagit avec des répressions brutales des manifestations pacifiques. Les forces de l’ordre font usage de gaz lacrymogène, de balles en caoutchouc, de grenades assourdissantes et d’armes à feu contre les manifestants. Des milliers de gens sont arrêté*e*s illégitimement y inclus des journalistes. L’internet est régulièrement bloqué pour empêcher l’interconnexion entre les manifestant*e*s. Pour lutter contre la violence policière, des centaines femmes ont formé des chaînes humaines et des travailleurs se sont mis en grève.

Les jeunes vert*e*s condamnent la violence brutale des forces de l’ordre biélorusses et nous nous solidarisons avec le mouvement d’opposition. Nos portes-paroles Joël Back et Jessie Thill appellent aux ministres des affaires étrangères de l’UE : «Nous demandons aux ministres des affaires étrangères de ne pas reconnaître les résultats électoraux falsifiés et de s’accorder lors de leur réunion de demain d’imposer des sanctions sévères contre les mandataires politiques qui sont responsables pour   les manipulations électorales, le recours à la violence des forces de sécurité et les arrestations illégitimes de milliers de gens en Biélorussie. Ces sanctions doivent rester en vigueur jusqu’au moment où des réformes démocratiques ainsi que des élections libres et correctes auront eu lieu. L’UE doit soutenir les mouvements d’opposition et leur lutte pour la liberté et la démocratie en Biélorussie. Ainsi, elle doit offrir l’asile politique aux personnes persécutées pour des motifs politiques. Dans ce contexte, l’attitude de la Lituanie qui a accordé de l’asile politique à la cheffe de l’opposition biélorusse, Svetlana Tikhanovskaïa, qui a dû quitter le pays sous pression des autorités biélorusses, est exemplaire.

Veröffentlicht: 09:34 14/08/2020