Communiqué: Kritik am liberalen Gesetzesprojekt 7662

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Kritik am liberalen Gesetzesprojekt 7662 – Für den Erhalt pädagogischer Kompetenzen im Bildungswesen und eine Kultur des Dialogs in der Bildungspolitik

déi jonk gréng lehnen das geplante Gesetz zur Öffnung von Direktionsposten spezialisierter Schulen auf Quereinsteiger*innen ohne jahrelange, berufliche Erfahrung im Bildungswesen sowohl aus inhaltlichen als auch formellen Gründen ab.

Zur Leitung von Bildungseinrichtungen ist es unerlässlich, dass die Führungsposten mit Menschen besetzt werden, die eine profunde Kenntnis der spezifischen schulischen Gegebenheiten und der verschiedenen Akteure (Schüler*innen, Lehrer*innen, sozioedukatives Personal, etc.) in bestimmten Lyzeen haben, um auf dieser Basis ihre koordinierende Arbeit kompetent ausüben zu können. Hinzu kommt, dass Direktor*innen in die Bewertung angehender Lehrer*innen eingebunden sind und diese für einen qualitativ hochwertigen Unterricht so wichtige Aufgabe wohl kaum erfüllen können, wenn sie keine berufliche Erfahrung im Bildungswesen haben.

déi jonk gréng bedauern den Umstand, dass das Gesetzesprojekt, welches erst Anfang September vom zuständigen Minister vorgelegt worden ist, bereits diesen Mittwoch im Parlament verabschiedet werden soll. Wir stehen für eine Bildungspolitik, bei der alle beteiligten Akteure (Schüler*innenvertretungen, Lehrer*innengewerkschaften, etc.) eingebunden werden und eine breite öffentliche Debatte zu Gesetzesprojekten stattfindet, aus der gegebenenfalls die Notwendigkeit von inhaltlichen Anpassungen hervorgeht, ehe sie verabschiedet werden.

déi jonk gréng sind sich bewusst, dass die Einbindung von Quereinsteiger*innen mit beruflichen Erfahrungen in einem bestimmten Bereich auch Chancen bieten kann, wenn diese ins Bildungswesen wechseln und ihr Know How mit den Schüler*innen teilen. Dies setzt natürlich eine entsprechende pädagogische Weiterbildung voraus. Darüber hinaus ist insbesondere für spezialisierte Schulen ein früher Kontakt zur Arbeitswelt ganz im Sinne der Schüler*innen und ihrer beruflichen Orientierung. Solche Synergien können über eine Integration von Menschen aus der Berufswelt in die jeweilige Cellule de développement scolaire gestärkt werden.

Sollte das Gesetz trotz der vielfachen Kritik verabschiedet werden, fordern wir, dass etwaige Quereinsteiger*innen ohne jahrelange, berufliche Erfahrung im Bildungswesen obligatorische Fortbildungen im pädagogischen Bereich absolvieren müssen, ehe sie Direktionsposten antreten können. Auf der anderen Seite hat auch nicht jede*r Lehrer*in unbedingt die nötigen Vorkenntnisse, um Direktionsposten zu übernehmen, sodass wir hier die Idee von Weiterbildungskursen zu den Kompetenzen, die für ein adäquates Schulmanagement gebraucht werden, aufwerfen wollen.

 

Critique du Projet de loi libéral 7662 – Pour le maintien des compétences
pédagogiques du système éducatif et une culture du dialogue au sein de la
politique scolaire

Les jeunes vert*e*s rejettent le projet de loi visant à élargir les conditions d’admissibilité aux postes de direction dans des lycées offrant des formations spécifiques à des personnes sans expérience professionnelle dans le milieu scolaire, tant pour des raisons de contenu que de forme.

Pour une bonne gestion des établissements scolaires et pour que les directeurs/-trices puissent mener à bien leur travail de coordination, il est essentiel que les postes de direction soient pourvus de personnes ayant une connaissance approfondie du système scolaire et des différents acteurs dans les lycées (étudiant*e*s, enseignant*e*s, personnel socio-éducatif, etc.). En outre, les directeurs/-trices participent à l’évaluation des futurs enseignant*e*s. Sans précédente expérience professionnelle dans le milieu éducatif, les directeurs/-trices ne seront pas en mesure de s’acquitter de cette tâche importante qui garantit un enseignement qualitatif.

Les jeunes vert*e*s regrettent que le projet de loi, qui a été présenté par le ministre responsable seulement au début du mois de septembre, doive déjà être adopté à la Chambre des Député*e*s ce mercredi. Nous défendons une politique scolaire dans laquelle tous les acteurs concernés (représentant*e*s des étudiants, syndicats d’enseignant*e*s, etc.) sont impliquées et un débat public est mené au sujet des projets de loi. Ainsi, la nécessité d’ajuster le contenu du projet de loi peut être révisée avant son adoption.

Les jeunes vert*e*s sont conscient*e*s que l’implication de personnes ayant de l’expérience professionnelle dans un domaine spécifique puisse aussi offrir des opportunités pour les étudiant*e*s qui peuvent profiter de leur savoir-faire. Bien entendu, cela exige une formation continue adéquate en pédagogie. De plus, dans des lycées offrant des formations spécifiques, un contact précoce avec le monde du travail est dans l’intérêt des étudiant*e*s et de leur orientation professionnelle. De telles synergies peuvent être créées autrement, par exemple en intégrant des personnes du monde professionnel dans la Cellule de développement scolaire respective.

Si la loi est adoptée malgré les nombreuses critiques, nous exigeons que toute personne sans expérience professionnelle dans le milieu scolaire soit obligée de suivre une formation complémentaire dans le domaine de l’éducation avant de pouvoir occuper des postes au sein des directions. Par ailleurs, tous les enseignant*e*s n’ont pas forcément les connaissances requises au préalable pour occuper des postes de direction, c’est pourquoi nous voulons évoquer l’idée de formations complémentaires dans le domaine de la gestion scolaire.

Veröffentlicht: 18:20 16/11/2020