WM in Qatar: Go local, auch beim Sport

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Was soll eine WM in Qatar?

Eine Frage, die sich momentan viele Menschen stellen. Und das zu Recht.

Große Sportevents, die in Ländern ausgetragen werden, die Menschenrechte nicht respektieren, häufen sich in den letzten Jahren: Ob die Olympischen Spiele in China, Fußballweltmeisterschaften in Russland oder Qatar, die Liste wird stetig länger und länger. Dass dies auf Kosten von Menschen geht, die unter schrecklichsten Arbeitsumständen unmögliches Leisten müssen, ist in zahlreichen Berichten von Menschenrechts-Organisationen aufgedeckt worden. So auch im aktuellsten Beispiel der Fußballweltmeisterschaft: Es sind Tausende Menschen, die für den Bau der nur für diesen Anlass gebauten Stadien ins Land geholt werden, ausgebeutet werden und im schlimmsten Fall sterben. Importierte Arbeitskräfte, die schlecht bezahlt werden und keine Garantie auf gesundheitliche oder finanzielle Nachsorge im Falle einer Verletzung bekommen. Die gleichen Arbeitskräfte, die im Falle einer langfristigen Verletzung, nach ihrer Verletzung keinen Beitrag zum Aufschwung ihres eigenen Heimatlandes mehr leisten können.

Doch nicht nur im Vorfeld entstanden Probleme: Es wird ein Sport-Turnier mitten in der Wüste ausgetragen, für das nun das Innere von riesigen und vor allem offenen Stadien auf eine erträgliche Temperatur gekühlt wird. Es wird gespielt in einem Land, das Frauen- sowie LGBTQI+-Rechte mit Füßen tritt. Ein Land, das auch durch seine Größe einfach nicht die nötigen Kapazitäten hat, um ein solches Ereignis zu organisieren und wo die Infrastrukturen, die speziell für diesen Anlass gebaut wurden, nach der WM keinen sinnvollen Nutzen haben. Was passiert mit diesen Stadien, wenn die Weltmeisterschaft vorbei ist? Ein typisches Beispiel von Größenwahn und Verschwendung von wertvollen Ressourcen.

Viele Versprechen auf Besserung wurden im Vorfeld von den katarischen Autoritäten gemacht, wie zum Beispiel die Einführung des Free-Speech Rechts für Journalisten. Doch auch hier wurde seit den jüngsten Vorfällen klar, dass dies einfach nur unehrliche Versprechen waren, um Kritik verstummen zu lassen.

Wegen diesen Umständen sind déi jonk gréng der Meinung, dass die Aufnahme des Kriteriums der Einhaltung der Menschenrechte in der Vergabeprozedur von großen Sport-Veranstaltungen verankert werden muss. Finanzielle Transparenz muss bei Dach- wie Landesverbänden im Sport eingeführt werden. Auch Umwelt- und Klimaaspekte müssen ihren Weg in die Kriterien einer Vergabeprozedur finden, ohne jedoch direkte Ausschlusskriterien für aufstrebende Länder zu werden. Darüber hinaus muss eine genaue Aufarbeitung der Vorfälle im Vorfeld der WM in Qatar in Auftrag gegeben werden. Solch eine Situation darf einfach sich nicht wiederholen und muss durch klare und transparente Strukturen verhindert werden

Ob man nun die Weltmeisterschaft selbst verfolgen möchte, ist jedem selbst überlassen. Die Fans, wie auch die professionellen Athleten trifft keine Schuld bzgl. der Vergabe eines Sport-Events. Professionelle Athleten zu kritisieren, in Verbindung mit den unverhältnismäßig hohen Gehältern die sie verdienen, scheint auch fehl am Platz. Es handelt sich nämlich hierbei um zwei separate Diskussionen, die geführt werden müssen. Wichtig ist jedoch, dass professionelle Athletinnen und Athleten ihre Stimme nutzen, und auch nutzen dürfen, um auf Missstände hinzuweisen und zeigen, dass auch sie dies nicht einfach so hinnehmen. Im Endeffekt müssen in diesem Fall aber die Entscheidungsträger innerhalb der Sport-Verbände zur Verantwortung gezogen werden.

Mit all den Informationen die nun an die Öffentlichkeit geraten, sollten aber auch Fans sich bewusst sein, was für ein Turnier und welches Land sie hier unterstützen.

Dabei kann Sport so etwas Schönes sein. Die verbindende Kraft des Sports bringt Menschen aller Herkünfte, Geschlechter, Kulturen und Alter zusammen. Deshalb ist unser Appell an alle:

Besucht lokale Sportveranstaltungen in eurer Umgebung und lasst uns so den Sport wieder zu dem machen, wofür er eigentlich da ist: Ein multikulturelles Fest, was verbindet und die Werte der Menschlichkeit und des Zusammenlebens verbreitet.


Coupe du monde au Qatar : Go local, même pour le sport

Pourquoi organiser une Coupe du monde au Qatar ?

C’est une question que beaucoup de gens se posent en ce moment. Et à juste titre.

Les grands événements sportifs qui se déroulent dans des pays qui ne respectent pas les droits de l’homme s’accumulent ces dernières années : que ce soient les Jeux olympiques en Chine, la Coupe du monde de football en Russie ou au Qatar, la liste ne cesse de s’allonger. De nombreux rapports d’organisations de défense des droits humains ont révélé que cela se fait au détriment de personnes qui doivent accomplir des tâches impossibles dans des conditions de travail épouvantables. L’exemple le plus récent est celui de la Coupe du monde de football au Qatar: des milliers de personnes qui sont amenées dans le pays pour la construction des stades construits uniquement pour cette occasion, qui sont exploitées et qui, dans le pire des cas, meurent. Une main-d’œuvre importée, mal payée et sans garantie de suivi sanitaire ou financier en cas de blessure. Ces mêmes travailleurs qui, en cas de blessure à long terme, ne peuvent plus contribuer à l’essor de leur propre pays après une blessure.

Mais les problèmes ne se sont pas seulement posés en amont : un tournoi sportif est organisé au milieu du désert, pour lequel l’intérieur de stades gigantesques et surtout ouverts est désormais refroidi à une température supportable. On joue dans un pays qui bafoue les droits des femmes et les droits LGBTQI+. Un pays qui, en raison de sa taille, n’a tout simplement pas les capacités nécessaires pour organiser un tel événement et où ces infrastructures, construites spécialement pour l’occasion, n’auront aucune utilité après la Coupe du monde. Qu’adviendra-t-il de ces stades une fois la Coupe du monde terminée ? Un exemple typique de mégalomanie et de gaspillage de ressources précieuses.

De nombreuses promesses d’amélioration ont été faites en amont par les autorités qataries, comme par exemple l’introduction du droit de libre parole pour les journalistes. Mais là encore, il est clairement apparu lors des récents incidents qu’il s’agissait tout simplement de promesses malhonnêtes visant à faire taire les critiques.

En raison de ces circonstances, déi jonk gréng sont d’avis que l’intégration du critère du respect des droits de l’homme dans la procédure d’attribution des grands événements sportifs doit être assurée. La transparence financière doit être introduite dans les fédérations faîtières et nationales du sport. Les aspects environnementaux et climatiques doivent également être pris en compte dans les critères d’attribution, sans toutefois devenir des critères d’exclusion directe pour les pays émergents. En outre, une enquête précise sur les incidents qui ont précédé la Coupe du monde au Qatar doit être commandée. Une telle situation ne doit tout simplement pas se reproduire et doit être évitée grâce à des structures claires et transparentes.

Il appartient à chacun de décider s’il souhaite suivre lui-même les championnats du monde. Les fans, tout comme les athlètes professionnels, ne sont pas responsables de l’attribution d’un événement sportif. Critiquer les athlètes professionnels pour les salaires disproportionnés qu’ils perçoivent semble également déplacé. Il s’agit en effet de deux discussions distinctes. Il est toutefois important que les athlètes professionnels utilisent leur voix, et puissent l’utiliser, pour dénoncer les abus et montrer qu’ils ne les acceptent pas non plus sans réagir. En fin de compte, les décideurs au sein des fédérations sportives doivent être tenus responsables.

Avec toutes les informations qui sont maintenant rendues publiques, les fans devraient également être conscients du type de tournoi et du pays qu’ils soutiennent.

Le sport peut être une si belle chose. La force unificatrice du sport rassemble des personnes de toutes origines, sexes, cultures et âges. C’est pourquoi nous lançons un appel à tou.te.s :

Assistons à des événements sportifs locaux dans votre région et redonnons ainsi au sport sa raison d’être : une fête multiculturelle qui rassemble et diffuse les valeurs de l’humanité et du vivre ensemble.

Photo by Bence Balla-Schottner on Unsplash

Veröffentlicht: 15:30 20/11/2022