Communiqué: Für eine grundlegende Enttabuisierung mentaler Krankheiten und adäquate Hilfsangebote für Betroffene

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Die mit der Pandemie verbundenen Einschränkungen haben zu einer gesellschaftlichen Debatte über den Stellenwert der mentalen Gesundheit geführt. Dazu wollen wir als déi jonk gréng unseren Beitrag leisten. In den letzten Monaten haben wir uns im Kontext des “Jugenddësch“, der in 10 Tagen zu diesem Themenbereich stattfindet, eingehend mit der mentalen Gesundheit befasst und konkrete Ideen ausgearbeitet, wie eine grundlegende Enttabuisierung mentaler Krankheiten gelingen und Betroffenen adäquat geholfen werden kann. Dabei haben wir uns insbesondere mit den Politikfeldern Schule, Universität, Arbeit, Diskriminierung und Mobbing, häuslicher Gewalt, Suizid sowie dem Berufsstatus von Psychotherapeut*innen und Psycholog*innen beschäftigt. Im Folgenden ist jeweils eine Kernforderung pro Kapitel aufgezählt:

• Obligatorische Konsultationen bei Psycholog*innen in Bildungseinrichtungen im Zwei-Jahres-Rythmus nach dem Vorbild der Konsultationen bei Schulärzt*innen
• Das Angebot kostenloser psychologischer Betreuung für Student*innen
• Recht auf Abschalten, wodurch Beschäftigte außerhalb ihrer Arbeitszeiten nicht mehr auf elektronische Kommunikationen reagieren müssen
• Für eine intersektionale Perspektive auf alle Formen von Diskriminierung und Mobbing
• Einführung eines « Observatoire de la violence » mit einer « Maison de l’enfant »
• Breitgefächerte Suizidprävention, vor allem in Schulen, und gezielte Unterstützung von Kindern und Jugendlichen bei einem Suizidfall in der Schule oder im direkten Umfeld
• Recht auf fünf rückerstattete Konsultationen bei Psychotherepaut*innen für jede*n

Alle weiteren Forderungen sind im Laufe der nächsten Tage unter jonkgreng.lu in unserem entsprechenden Positionspapier, das wir anlässlich des “Jugenddësch“ erstellt haben, nachzulesen. In unserer Vision einer post-pandemischen Welt bildet die dauerhafte Aufwertung des mentalen Wohlbefindens eine der großen Lehren aus der Pandemie heraus und dafür wollen wir uns in den nächsten Jahren einsetzen.

Communiqué: La santé mentale est primordiale! Pour l’élimination des tabous liés aux maladies mentales et l’instauration d’une offre d’aide adéquate pour les personnes touchées

Les restrictions associées à la pandémie ont déclenché un débat sociétal sur l’importance de la santé mentale. En tant que déi jonk gréng, nous voulons y apporter notre contribution. Dans le cadre du « Jugenddësch » et de son débat sur le thème de la santé mentale, nous avons élaboré au cours des derniers mois des idées concrètes pour éliminer le tabou autour de la santé mentale et pour offrir une aide adéquate aux personnes touchées. Nous avons traité en particulier les domaines politiques de l’école, de l’université, du travail, de la discrimination et du harcèlement, de la violence domestique, du suicide et du statut professionnel des psychothérapeutes et des psychologues. Une de nos demandes par chapitre est répertoriée ci-dessous :

• Consultations obligatoires avec des psychologues dans les établissements scolaires tous les deux ans, à l’image des consultations avec les médecins scolaires
• Offre d’une aide psychologique gratuite pour les étudiant-e-s
• Droit à la déconnection pour que les employé-e-s n’aient plus l’obligation de réagir aux communications électroniques en dehors de leurs heures de travail
• Introduction d’une approche intersectionnelle sur toutes les formes de discrimination et d’harcèlement
• Mise en place d’un « Observatoire de la violence » avec une « Maison de l’enfant »
• Prévention suicide à grande échelle, notamment dans les écoles, et un accompagnement ciblé des enfants et adolescent-e-s en cas de suicide dans les écoles ou dans les environs immédiats
• Droit à cinq séances psychothérapeutiques remboursées par personne

Toutes les autres demandes pourront être lues au cours des prochains jours sur jonkgreng.lu dans la prise de position que nous avons élaboré à l’occasion du « Jugenddësch ». Dans notre vision du monde post-pandémie, la valorisation permanente du bien-être mental est l’une des grandes leçons à tirer de la pandémie et nous voulons y travailler dans les années qui suivent.